Fatigue :  (Fatig) n. f. (XIV); de fatiguer

    Etat résultant du fonctionnement excessif d'un organe, d'un organisme et qui se traduit par une diminution du pouvoir fonctionnel; sensation pénible qui l'accompagne. Grande fatigue. V. Epuisement, éreintement, exténuation, harassement. Fatigue des jambes, fatigue générale. faiblesse V. Abattement, accablement, affaiblissement, alanguissement , anéantissement , asthénie. 
(Dict. ROBERT)

Fatigue : n. f. 

    1 - Sensation désagréable de difficulté à effectuer des efforts physiques ou intellectuels, provoquée par un effort intense, par une maladie, ou sans cause apparente.
    2 - Diminution objective des performances d'un organe tel que le muscle, après un fonctionnement intense. (Dictionnaire Encyclopédie QUILLET)

Epuisement n.m. (1347), de épuiser

    V. Abattement, fatigue, faiblesse : tomber dans l'épuisement. Il est dans un état d'épuisement extrême.  "L'épuisement des forces n'empêche pas la volonté" V. Hugo. 
(Dict. ROBERT)

Epuiser v. tr.  (Espuiser, XIIe; de é-, et puits) 

    1 - mettre  à sec à force de puiser. V. Assécher, dessécher, sécher, tarir, vider. Source qu'on ne peut épuiser (V. inépuisable). Par anal. (1765) Epuiser une mine, un filon : en extraire tout le minerai. 
    2 - (XIIe) Utiliser (qqch) jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. V. Absorber, consommer, dépenser, user. Epuiser les réserves, les munitions. 
    3 - User jusqu'au bout. Epuiser la patience de quelqu'un.  V. lasser. 
    4 - (XVI) Réduire à un affaiblissement complet (les forces, la santé de qqn; qqn V. Abattre, accabler, affaiblir, anémier, crever (pop), exténuer, fatiguer, harasser, user, vider (fam)… "Quand la maladie a épuisé la force généreuse qui fait penser hardiment…" RENAN. Cette maladie l'épuise - Fam. Excéder, fatiguer, lasser. (Dict. ROBERT)

Epuiser : v. t. (pref é, et puiser). 

    Tarir, mettre à sec. Epuiser une fontaine à force d'en tirer de l'eau. Epuiser un étang.// Par anal. Tarir, diminuer les sources vitales, les forces physiques, les forces naturelles. Les excès, le travail l'ont épuisé. Epuiser un sol, une terre, en absorber tous les principes nutritifs, si bien qu'elle devient presque improductive. Le lin épuise le sol. Il faut alterner les cultures pour ne pas épuiser la terre. - Epuiser une mine, extraire tout le minerai qu'elle contient. // Fig. Dégarnir entièrement, vider. Epuiser une province d'hommes et d'argent. - Consommer, détruire complètement. Epuiser ses provisions. Les soldats avaient épuisé leurs munitions. Epuiser les richesses d'un pays. - Par anal. Epuiser toutes les voies de douceur. Epuiser tous les plaisirs de la vie. Epuiser en vain toutes les ressources de son art.. // Epuiser une matière, ne rien oublier de tout ce qui peut être dit de la matière qu'on traite. // S'épuiser : V. pron. Fig. Sentir ses forces, son imagination s'épuiser. S'épuiser en vains efforts. Ma patience commence à s'épuiser.
(Dictionnaire Encyclopédie QUILLET)

Epuisé, ée adj. (1664) 

    1 - Qui ne peut plus produire. Terre épuisée. 
    2 - A bout de forces. V.  Brisé (de fatigue), éreinté, harassé, rendu. Epuisé de fatigue, de douleur. "Comme un nageur épuisé atteint la bouée" (MONTHERLANT).
(Dict. ROBERT)

Epuisement n. m. 

    Fig. Perte des forces résultant d'une déperdition considérable des fluides organiques, d'excès, de privations etc . Etat de faiblesse physique ou morale qui laisse l'homme sans ressort. V. Fatigue. La maladie, les excès lui ont causé un grand épuisement. Syn. Abattement. 
(Dictionnaire Encyclopédie QUILLET)

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Epuisement : Etat de faiblesse physique ou morale qui laisse l'homme sans ressort
 
 

Force  n. f. (1080 ; bas lat. fortia, plur. Neutre substantivé de fortis. V. Fort. Forcer)

    1 - Puissance d’action physique (d’un être, d’un organe). Force physique ; force musculaire. V. Résistance, robustesse, vigueur. La force du lion. Force de colosse, d’athlète. Avoir de la force. V. Fort. Ne plus avoir la force de marcher, de parler. Ne pas sentir sa force : frapper, pousser etc. trop fort sans s’en rendre compte. Lutter à forces égales, à égalité de forces. « Elle serrait la rampe avec tant de force que le bois grinçait » (GREEN)… Etre à bout de force, sans force. (au pluriel) ensemble, concours d’énergies. Ménager ses forces. Ce travail est au-dessus de ses forces. Ses forces l’ont trahi. Reprendre des forces. Aliment qui redonne des forces : fortifie, réconforte. De toutes ses forces : en rassemblant et en utilisant toutes ses forces ; par ext. Le plus fort possible. Il tapait, il criait de toutes ses forces. (Opposé à adresse, souplesse). En force : opposé à « en souplesse ». Courir, nager en force. – De force : qui exige de la force. Tour de force. ; épreuve de force. Travailleur de force : personne dont le métier exige une grande dépense de force physique. Travail, exercice de force.

    2 - Capacité de l’esprit ; possibilités intellectuelles et morales (…) « Et consultez longtemps votre esprit et vos forces » (BOILEAU). Dans l’ordre moral. V. Constance, courage, cran détermination, énergie, fermeté, volonté, force morale, force de caractère. La force d’âme des héros cornéliens. « Elle avait la force devant qui les autres plient : le calme » (R. ROLLAND). « Elle me résistait avec une force de volonté qui voulait maîtriser la mienne » (LOTTI). Ce sacrifice est au-dessus de mes forces. 

    3 - De (telle ou telle) force V. Niveau. 

    4 - Faire la force de quelqu’un : constituer sa supériorité « Ce qui fait ma force c’est que je fais tout moi-même » (ROMAINS).II) (…)
(Dict. ROBERT)

Pouvoir de contrainte

    1 - En parlant d’une personne, d’un groupe. V. Contrainte, oppression, violence. Employer alternativement la force et la douceur. Céder, obéir à la force.  
    2 - La force de (qqch) : son caractère irrésistible. La force de l’évidence devant laquelle on s’incline . La force des choses : la nécessité qui résulte d’une situation. V. Nécessité, obligation (…) Par la force des choses : obligatoirement, inévitablement.
(Dict. ROBERT)

Principe d’action physique ou morale

    1 - Energie, travail, (vx, en sciences)  Mod. Toute cause capable de déformer un corps ou d’en modifier le mouvement, la direction, la vitesse.  
    2 - Principe d’action, cause quelconque de mouvement, de changement « Notre volonté est une force qui commande à toutes les autres forces » (BUFF). Fig. C’est une force de la nature, se dit d’une personne dotée d’une vitalité irrésistible. Ant : Affaiblissement, asthénie, débilité, faiblesse, fatigue. Apathie, inertie, mollesse. Impuissance, inefficacité. Douceur, persuasion.
(Dict. ROBERT)

Chronique : adj (1398)

    Med : se dit de maladies qui durent longtemps et se développent lentement (opposé à aigu). Maladie, affection chronique. Bronchite passée à l'état chronique. V. invétéré. Qui dure (se dit d'une chose nuisible). Chômage, mévente chronique. 
(Dict. ROBERT)

Energie : n. f. (v. 1500) ; bas lat. energia, gr energeia « force en action »

    1 - Cour.  vieilli. Pouvoir, efficacité (d’un agent quelconque). Force, vigueur (dans l’expression, dans l’art). « Quelle fraîcheur de coloris, quelle énergie d’expression » (ROUSSEAU). « Une énergie singulière, un pittoresque effrayant » (HUGO). 
    2 - (Fin XVIIIe) Force et fermeté dans l’action, qui rend capable de grands effets. V. Dynamisme, ressort, volonté. « Cette énergie sublime qui fait faire les choses extraordinaires » (STENDHAL). « La quantité d’énergie ou de volonté que chacun de nous possède » (BALZAC). « Galvanisez nos énergies » (GIDE). Une énergie indomptable, farouche (…). Force, vitalité physique. Se sentir plein d’énergie. Frotter avec énergie (…). 
    Scientifique : 
    1 - Phys. (1875) ; angl. Energy, 1852 ; sens plus vague (1807). Ce que possède un système s’il est capable de produire du travail. Les différentes formes de l’énergie et leurs transformations. Energie mécanique (…), électrique (…), thermique. (V. chaleur) ? 
    2 - Physiol. Energie chimique potentielle fournie par les aliments et transformée par l’organisme vivant. Le besoin d’énergie et de matière de tout  être vivant. V. Calorie. Dépense d’énergie minima (métabolisme de base), supplémentaire en cas de travail musculaire. Ant : indolence, inertie, mollesse, paresse.
(Dict. ROBERT)